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Mortalité printanière des carpes

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Avec le retour des beaux jours, des pêcheurs ont signalé une mortalités de carpes à l’étang de la Canaudière.
Il s’agit non pas d’une pollution, mais d’un virus : la Virémie Printanière de la Carpe (VPC). En fonction des milieux et des années, le taux de mortalité varie. Ce virus frappe essentiellement les cyprinidés (surtout la carpe) mais aussi les autres espèces communes : tanches, brochets …

La virémie printanière est une maladie infectieuse, contagieuse causée par la multiplication d’un virus spécifique du groupe des « rhabdovirus ». La maladie se déclare au printemps, quand la température de l’eau est comprise entre 11°C et 17°C. Au dessus de cette dernière, le virus est moins virulent et n’est plus actif à partir de 22°C.
La virulence de la VPC est élevée, sa contagiosité est grande. La transmission se fait au contact des poissons malades et leurs sécrétions, les alevinages, le stress lors des déversements et le surpeuplement piscicole facilitent la dispersion du virus. En règle générale, le pourcentage des poissons qui meurent suite à l’infestation par ce virus reste faible eu égard au cheptel total, les poissons principalement atteints par la VPC sont les individus les plus faibles et ceux issus des récents déversements.

Les symptômes sont dominés par un gonflement généralisé de l’animal : hydropisie (gonflement du ventre), exophtalmie (yeux exorbités). On note souvent une apathie, des pertes d’équilibres, une pâleur des branchies… Il n’existe malheureusement aucun traitement ou vaccin contre cette maladie.

L’agent viral responsable de la VPC ne cause aucun risque à la santé humaine, lors de vos prochaines parties de pêche, vous pouvez donc sans crainte consommer votre poisson.